VOYANCE OLIVIER

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l’appel du lointain Quand l’automne s’approfondit, les arbres autour de la foyers se dénudèrent peu à soupçon, déposant sur le sol un tapis de feuilles rousses. Les couleurs flamboyantes qui entouraient la bâtisse renforçaient encore son miasme apaisée. Les touristes occasionnels la qualifiaient même de cote « charmant », relation du large contraste avec l’époque où l’on la fuyait de de mode identique à un repaire d’esprits contrariés. Un matin, Damien annonça qu’il désirait sourdre pour un long voyage. Il ressentait l’appel de lieux plus lointaines, de avenues enneigées ou de plaines encore inexplorées. Son deuil, alors que incomparablement calligraphié en lui, ne dictait plus ses arbitrages. Il partait par curiosité, pour se réinventer dans un un univers anonyme. 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